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Ollanta Humala Tasso est un des principaux opposants à la politique du gouvernement d'Alan García.
Il revendique une rupture avec le néo-libéralisme et un développement fondé sur le marché intérieur et non plus seulement sur les exportations et les investissements étrangers.
Ollanta Moisés Humala Tasso, né le 27 juin 1962 à Lima, est un militaire (commandant en retraite) et homme d'État péruvien.
Membre fondateur et président du Parti nationaliste péruvien, il est président de la République du Pérou depuis le 28 juillet 2011. Il prend ses fonctions de chef de l'État le 28 juillet 2011. Le 23 juillet 2012, les membres du gouvernement présentent leur démission afin qu'il procède à un remaniement ministériel.
Par la suite, l'état d'urgence fut assoupli et ne se limita qu'à quelques régions où agissait le Sentier lumineux. Des élections présidentielles furent organisées le 9 avril 2006. Le deuxième tour opposa Ollanta Humala du parti Por el Perú (« Pour le Pérou ») et l'ancien Président Alan Garcia du parti apriste. Le deuxième tour se déroula en juin. Alan García remporta la victoire avec 52 % des voix et a pris ses fonctions le 28 juillet 2006.
Notamment en raison de scandales, le Président Toledo fut contraint de procéder à des remaniements de cabinets. De plus, Toledo devait s'allier à d'autres partis pour avoir la majorité. En mai 2003, Toledo déclara l'état d'urgence, suspendit certains droits civils et accorda des pouvoirs aux militaires pour restaurer l'ordre dans les 12 régions après des grèves menées par des enseignants et agriculteurs.
Le XXIe siècle
Une nouvelle guerre éclate entre l'Équateur et le Pérou. En 1960, le président équatorien José María Velasco Ibarra avait déclaré nul le protocole de Rio, mais la guerre n'aura lieu que quelques décennies plus tard entre le 26 janvier et le 28 février 1995.Alberto Fujimori se fit réélire en 1995. Mais en novembre 2000, destitué pour corruption, il s'enfuit au Japon. Valentín Paniagua Corazao fut nommé pour le remplacer provisoirement et des élections furent organisées en avril 2001. Alejandro Toledo Manrique les remporta et devint Président le 28 juillet 2001.
Pour lutter contre l'inflation, Fujimori adopta des mesures d'austérité très sévères. Il parvint à faire passer l'inflation de 7 650 % en 1990 à 139 % en 1991. En raison de l'opposition des députés à ces réformes, il dissout le 4 avril 1992 le Congrès et modifia la constitution. Il organisa ensuite des élections législatives, engagea des réformes économiques : privatisant de nombreuses entreprises publiques, initiant un climat d'investissement plus favorable et une meilleure gestion. En revanche, sa présidence fut fortement marquée par l'autoritarisme.
En 1980 Fernando Belaúnde Terry, précédemment renversé par le coup d'État du général Juan Velasco Alvarado retrouvait le pouvoir en remportant l'élection présidentielle.Alan García Pérez, candidat du parti Alliance populaire révolutionnaire américaine, lui succéda le 28 juillet 1985. C'était la première fois qu'un président démocratiquement élu remplaçait un autre président démocratiquement élu en 40 ans. Les mesures prises par Alan García Pérez en économie menèrent à une hyperinflation de 1000 % entre 1988 et 1990.En 1990, les Péruviens étaient inquiets des attaques terroristes du Sentier lumineux et des scandales de corruption, les électeurs choisirent ainsi Alberto Fujimori, un mathématicien relativement peu connu reconverti dans la politique.
Peu de temps après les États-Unis, le Pérou déclara la guerre à l'Allemagne, malgré les félicitations adressées par Hitler pour les quelques parachutistes péruviens ayant pris un port équatorien.À nouveau autorisée en 1945, l'Alliance populaire révolutionnaire américaine soutint le Président José Luis Bustamante y Rivero (1945/48) qui, renversé par le coup d'État militaire du général Manuel A. Odría d'octobre 1948, augura du début d'une dictature.Le 3 octobre 1968, le coup d’État réformiste mené par un groupe d’officiers dirigés par le général Juan Velasco Alvarado amène l'armée au pouvoir dans le but d’appliquer une doctrine de « progrès social et développement intégral », nationaliste et réformiste, influencée par les thèses de la CEPAL sur la dépendance et le sous-développement. Six jours après le golpe, Velasco procède à la nationalisation de l’International Petroleum Corporation (IPC), la société nord-américaine qui exploitait le pétrole péruvien, puis lance une réforme de l’appareil d’État, une réforme agraire mettant fin aux latifundios et exproprie de grands propriétaires étrangers. Le Pérou souhaite s’affranchir de toute dépendance et mène une politique extérieure clairement tiers-mondiste.
L’Alliance populaire révolutionnaire américaine (Alianza Popular Revolucionaria Americana) fondée par Víctor Raúl Haya de la Torre en 1924 s'implanta rapidement et fut mise hors la loi en 1933 par Oscar R. Benavides qui resta Président jusqu'en 1939. Une guerre opposa le Pérou et l'Équateur entre le 5 juillet et le 31 juillet 1941. Durant cette guerre, le Pérou occupa les provinces occidentales de Loja et el Oro. Les États-Unis, le Brésil, l'Argentine et le Chili proposèrent leur médiation et le protocole fut finalement signé. Néanmoins, un nouveau conflit éclatera entre les deux pays un demi-siècle plus tard.
La constitution de 1933 réservait le droit de vote aux citoyens alphabétisés ; qui en 1960, ne représentaient encore que le tiers de la population adulte. Les Indiens, presque la moitié de la population, restaient des exclus et vivaient de façon misérable. .
Le XXe siècle
L'Espagne n'abandonna pas complètement et fit encore de vaines tentatives comme lors de la bataille de Callao. Elle reconnut finalement l'indépendance du Pérou en 1879.Après la reconnaissance de l'indépendance, le Pérou mena aux côtés de la Bolivie la Guerre du Pacifique. Ce conflit l'opposait au Chili et lui fit perdre les provinces de Tacna et d'Arica dans la région de Tarapacá (traité d'Ancón du 20 octobre 1883). La province de Tacna fut restituée au Pérou en 1929 ce qui mit fin aux différends entre le Chili et le Pérou. Les conflits territoriaux ne cessèrent pas pour autant, comme l'attestent les confrontations militaires de 1941 et de 1981.
L'émancipation, c'est-à-dire l'affranchissement pour les grands propriétaires terriens de l'autorité de la couronne espagnole, devint effective en décembre 1824, lorsque le général Antonio José de Sucre battit les Espagnols dans la bataille d'Ayacucho. Après la victoire de Sucre à Ayacucho (9 décembre 1824), une scission sépara le pays : le haut Pérou resté fidèle à Bolivar qui pris le nom de Bolivie et le bas Pérou, à peu de choses près le Pérou actuel.Malgré la domination d'une oligarchie de propriétaires terriens, l'esclavage des noirs et le tribut des Indiens furent abolis par la dictature de Ramón Castilla (1845-1851 et 1855-1862). La vie politique était une succession de coups d'état et de dictatures.
Le mouvement d'émancipation de la colonie débuta avec le soulèvement des propriétaires terriens d'origine espagnole. L'Argentin José de San Martín et le Vénézuélien Simón Bolívar étaient à la tête des troupes rebelles. Après avoir débarqué dans la baie de Paracas avec une armée composée en grande partie de Chiliens et d'Argentins, San Martín s'empare de Lima et déclare, le 28 juillet 1821, l'indépendance du Pérou vis à vis de l'Espagne.
La République
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