Crée Par Lct Systems
Signification des Lignes de Nazca
 
Meja Xessepe (disciple de J.C.Tello) qui est le premier à les étudier en 1926, conclut l’hypothèse considérée aujourd’hui la plus fiable : de Chemins Sacrés, car chaque dessin est tracé par une seul ligne. En effet, il considéra les problèmes de sécheresse qu’affrontaient les Nasca pour déterminer cette théorie de chemin de procession parcourus et animés (de nuit avec des torches) pour attirer l’attention des dieux et leur demander la pluie.En 1939 l’Américain Paul Kosok les qualifie de « Plus Grand Livre d’Astronomie du Monde ».La mathématicienne allemande, Maria Reich (1903-1996), prit sa suite en 1941 et déduit l’hypothèse d’un calendrier astronomique (stellaire) lié à l’agriculture.En bonne mathématicienne, elle en découvrit l’unité de mesure : la coudée (38 cm pouce-coude). Elle consacra sa vie aux Lignes et à leur étude, sous toutes les formes : par vues aériennes, au sol... partant les examiner tous les jours avec sa Wolkswagen, son balai, et son escabeau. Elle contribua à les faire connaître dans le monde entier, et à les protéger des vandales et contre des travaux d’irrigation.
Découverte en 1924 par avion par un pilote de la compagnie aérienne Fawcett, on répertorie plus de 350 dessins distincts pouvant atteindre une longueur de 300 m, une largeur de 3 m, et une profondeur de 30 cm. Les plus connues sont : l’araignée, le condor, le chien, le colibri, le singe, le poisson… Gravés au sol, les dessins franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni la rectitude des lignes en soient affectées, ni qu’elles ne s’effacent.Le microclimat permet la parfaite conservation des lignes car sans sable, ni poussières pour recouvrir la plaine et avec peu de pluie ou de vent pour les éroder, les tracés restent intacts ; et puis le gypse contenu dans le sol et l’humidité de la nuit « collent » le sable et la poussière et confortent l’enfoncement des Lignes.
Situés sur Pampas de Jumana, longue de 50 kilomètres en plein désert côtier du sud du Pérou, les mystérieuses Lignes et Géoglyphes de Nasca sont inscrits Patrimoine Mondiale de l’UNESCO depuis 1994.Ces immenses lignes et dessins gravés sur le sol minéral sont le fait de la Civilisation Nazca, culture pré-inca qui se développa entre 300 av. JC et 800 de notre ère, réputée également pour ses céramiques polychromes à motifs zoomorphes dont certains sont similaires aux fameuses lignes
Les Lignes de Nazca
La fonction prétée au site était celle de centre administratif et religieux, avec l’utilité de point de contrôle aux accès des secteurs de Vilcabamba qui relie la jungle avec d'autres centres importants comme Pisac et Machu Picchu.Malgré le climat tropical, les constructions sont bien conservées, mais sa restauration durera, d’après les experts.Selon l’histoiren Luis Guillermo Lumbreras, Choquequirao donne l’impression d’avoir été un centre urbain en expansión, faisant partie d’un projet beaucoup plus important et inachevé.
Histoire
 
La construction du site daterait du XVème Siècle sous l'Inca Pachacutec parallèlement à celle de Machu Picchu dont Choquequirao est la “sœur sacrée” pour la ressemblance architecturale. Achevé sous ses descendents Tupac Yupanqui, Huayna Capac, le complexe archéologiques est constitué de bâtiments et de terrasses réparties sur différents niveaux formant une plateforme, et d’un ample réseau de canaux d’irrigation.
La region tropicale de Choquequirao est riche d’une biodiversité acclimatée aux écarts importants de températures entre le jour et la nuit. La faune est composée principalement de condors, camélidés, Chichilas, renards, colibris… et sa flore : fougères géantes, chaume, d’une grande variété d'orchidées… Actuellement, le site n’est accesible que par voie terrestre: un magnifique trekking de 30Km, au départ de Cachora
Choquequirao " La sœur sacrée de Machupicchu " Signifiant “berceau de l'or" en quechua, Choquequirao est le nom d'une cité inca située à 3035m d’altitude dans la región de la rivière Apurimac entre les contreforts du glacier Salkantay, dans la province de “la Convención” - département de Cusco. Sa situation géographique stratégique lui permit de couvrir une grande superficie (1810 ha.) et d’avoir une emprise sur le réseau de “Chemins Incas” dans les Andes, pour servir de pont entre l'Amazonie et la ville de Cusco.
Choquequirao
Quelques rares murs sur le site sont composés de pierres parfaitement ajustées : de style « Inca Imperial » en vigueur pendant le règne de l’Inca Pachacutec. La zone agricole est formée par un ensemble de cultures en terrasses qui apparaissent comme de grands escaliers sur le flanc de la montagne. D'autres terrasses de moindre largeur dans la partie basse tout autour de la cité sont des murs de soutien. Cinq grandes constructions sur les terrasses à l'est servaient de grenier. Ces cultures en terrasse permettaient de récolter maïs, pomme de terre et divers légumes.
Architecture
 
Machu Picchu est un site en granit, le même que la montagne sur laquelle il repose. Les carrières de pierres sont sur le site. L’architecture est généralement de style « classique inca », ayant une surface légèrement plus importante à la base qu'au sommet, d’une qualité antisismique. Quelques rares murs sur le site sont composés de pierres parfaitement ajustées : de style « Inca Imperial » en vigueur pendant le règne de l’Inca Pachacutec.
Les Chroniques mentionnent que de 1536 à 1572, la cité de Vilcabamba est choisie par la noblesse Inca en exil pour être la capitale de l’Empire en résistance contre les espagnols. Informé, c'est à la recherche de Vilcabamba que Hiram Bingham découvre presque par hasard Machu Picchu en 1911. Il découvrira à son tour Vilcabamba en 1915, mais gardera la conviction que le Vilcabamba décrit dans les Chroniques incas est en réalité Machu Picchu.
Aussi, une majorité des momies retrouvées sur le site étaient des femmes choisies, des acclas : les assistantes des prêtres… Le surnom de « Cité perdue des Incas » par son découvreur officiel en 1911, Hiram Bingham, serait dû au fait qu’en tant que lieu sacré connu que de l’élite, le site aurait été un secret trop bien gardé et ensuite perdu... Pourquoi ?... Le site était très difficile d'accès; des épidémies auraient également décimé ses populations (la syphilis pour beaucoup de momies retrouvées) ; la guerre civile opposant les deux fils de l’Inca Huayna Capac (Atahualpa et Huascar) aurait poussé Huascar à abandonner le site…
Consacré depuis 1983 au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO, Machu Picchu est une œuvre maîtresse de l’architecture Inca. La « vieille montagne » (en quechua) est située en région tropicale à une altitude de 2440 m au dessus des méandres du río Urubamba.  La citadelle fut certainement la capitale religieuse de l’Empire Inca au XVème siècle. Cette thèse s’appuie sur le caractère cérémonial de ses constructions, et la fonction de chemin de pèlerinage du « Chemin de l’Inca » qui y conduisait depuis Cusco.
Patrimoine & Tourisme
Le Sanctuaire de Machu-Picchu
    Accueil       Géo/Politique        Histoire        Patrimoine        Gastronomie        Danse & Musique          Multimédia